jeudi 11 juin 2009

Terroristes attaquent villages d'Aba

Les cinq villages Avogo, Asidi, Atake, Lokudu, et Mola, à la périphérie de la cité d'Aba (HU), non loin de Faradje sont vidés depuis mardi dernier, de leurs habitants.

Après une fuite de 10 à 15 kilomètres, plus de 8 000 personnes ont trouvé refuge à Aba centre et à Avuku, un village proche. Les autres habitants de ces localités ont fui au Sud Soudan. Là, ils sont hébergés au camp de Nyori, à une dizaine de kilomètres de la frontière du Congo, a indiqué à Radio Okapi un de ces réfugiés qui est retourné à Aba pour chercher ses enfants.

Le mercredi dernier, un groupe de combattants du groupe terroriste LRA ont tué un civil, enlevé trois enfants et incendié quelques cases des autochtones dans la localité d’Atake, rapporta le commandant de la police de Aba. Le mardi dernier, ils ont enlevé aussi 2 enfants qui revenaient du champ au village de Asidi, précise la même source.

Les réfugiés déplorent les attaques régulières du groupe terroriste ougandais de leurs villages. Ils ne peuvent plus accéder à leurs champs à cause de la présence des éléments de LRA. Selon les déplacés, l’absence des troupes régulières est à la base de la recrudescence des attaques de LRA.
* ** *** ** *
Après 20 ans de terreur en Ouganda, les terroristes commencent à attaquer les villages dans notre province, mais la capitale est loin, le gouvernement et la MONCU s'en foutent. Nous ne demandons riens aux terroristes, mais à ceux qui sont au pouvoir: Les villages autour d'Aba sont aussi important comme le palais présidentiel à La Gombe (KN). Ils font partis de notre pays. Nous avons besoin d'un gouvernement, mais le gouvernement à besoin d'un peuple à gouverner. Nous demandons deux choses d'urgence, même pour aujourd'hui: Primo que les meilleures batallions de l'armée congolaise viennent protéger notre frontière, et secundo une grande somme d'argent, assez grand pour payer les salaires des soldats régulièrement. Il faut éviter que une fois de plus le malheur pénètre de l'est.
Commentaire par Esperence Monoko Polele