jeudi 28 janvier 2010

Au voleurs!

En 2007, le budget pour le Chemin de fer de l'Uélé fut de 30 000 000 $, argent qui ne monta jamais le fleuve où se débrouillent les cheminots avec rien du tout et les salaires de 190 mois en arrière. Itimbiri ya Sika dénonça ce contournement - sauf, l'argent resta disparu. Aucun centime fut retrouvé. Les poches des démagogue ne trahissent pas de secret.

En 2008, la Caritas fut à la recherche de la modeste somme de 6 000 000 $ pour la réhabilitation du CFU sur le parquet internationale - sans succès. C'est difficile à croire: Les organisations internationales jettent des millions et des millions de $ - ou des milliards et des milliards de francs par la fenêtre pour loger des fonctionnaires dans des hôtels de luxe ou financer une MONUC qui fait sont travail pire que mal et souvent uniquement si la population se révolte contre elle. Mais six millions pour le Programme Alimentaire Mondiale de Nutrition (PAM) et la Caritas du Congo pour remettre modestement le petit train du Uélés, les donateurs sont au bout.

Notre gouvernement de même. Ou pire. Le mois passé, dans son discours sur l'état de la nation, M. Kabila annonça la reprise du CFU pour 2010. Ceci fut un simple mensonge, car dans le budget voté le 11 décembre 2009, on ne trouve aucun sous destiné à ceci. Pire: Dans un entretien avec notre confrère L'Observateur, le vice-premier-ministre, Émile Bongeli, parla d'un crédit de «5 millions de dollars est disponibilisé par la Banque mondiale pour financer des études y afférentes». Pardon? Cinq million pour une étude que Caritas et PAMont déjà livré gratuitement en 2007? Qui bouffera notre argent cette fois?

Commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli

jeudi 21 janvier 2010

La morale de Haiti

C'est dur, très dur: Le séisme qui a détruit la capitale de Haïti il y a quelques jours. Ce ne fut pas n'importe quel pays des Caraïbes, mais le plus pauvre. Après 4 tempêtes tropiques en 2008 et des chutes de plus très fortes en 2009, maintenant ceci! Le travail des années passées: détruit. Le travail de reconstruction en Haïti, par contre dure depuis de longues décennies déjà. Les milliards et milliards de dollars que le pays a reçue de la communauté internationale ne sont dans aucun rapport des progrès fait jusque avant le tremblement de terre. «M'pa kapab» («Moi pas capable» en créole haïtien) est le mot-clé avec lequel on appelle avec succès l'aide internationale. Aide à soi-même et prévoyance sont quasiment inexistante dans la mentalité de ce pays.

Pas loin, sur l'île voisine de Cuba, si un hurricane approche, on moisonne les champs en hâte, sécurise les maisons, la population est avertie, ceux qui habitent les zones dangereuses hébergés en sécurité, les touristes évacués et même les animaux du zoo de La Havane déplacé dans un abri sûr. On peut dire ce que l'on veut sur la politique cubanaise, mais la solidarité de la population et l'organisation socialiste fonctionnent au moins dans la protection contre les catastrophes. En Haïti, ancienne république d'esclaves, indépendant depuis plus de 200 ans, c'est développé la littérature, la musique et la peinture - mais une société avec des liens sociales forts n'existe toujours pas. L'enseignement: assuré par l'église. L'armée: inexistant. La police: assuré par l'ONU. En cas de catastrophe, c'est plus que gênant.

Le cours des choses va se répéter: La communauté internationale va rhabiller les écoles, les hôpitaux, dégager les routes, enterrer les morts et soigner les blessés. Si «m'pa kapab» eut dire (comme depuis 200 ans) de croiser les bras et laisser faire les autres le travail, le Haïti ne sortira jamais de la misère.
Même si «se pa fôt mwen»(«ce n'est pas la faute à moi»), un pays, un région ne peut réussir si la population prends son sort dans ses propres mains. Si le peuple s'engage. S'engage d'une manière durable. Là, il peut demander conseil aux vieux ainsi qu'à des organisations qui ont accompagné des démarches similaires ailleurs. Mais le travail, il faut le faire soi-même. Au Haïti aussi bien que dans le Uélé.

Commentaire par Esperence Monoko Polele

na Zuluná Sika ya Züri (Swisi)

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Otángí yɔ̌ mpé: Et si les congolais étaient responsables de leur propre misère? (na lokótá falansé) ya Cédric Kalonji na Zuluná Congoblog ba Léki. Ezalí ekakoli malámu míngi na sujet.

jeudi 14 janvier 2010

Wikipedia

Wikipedia, búku ya libosó ya lingála na ɛntɛrnɛ́tɛ, ezalakí mbótama o 9 yanwáli 2010.

Wikipedia ezalí búku ya ndimbola. Bato batángaka tǒ bakomaka yango. Réunit koyeba ya bato ya mabelé. Nkásá 1 195 ya lingála izalí o Wikipedia na l lingála. Moto akomakí ekakoli ya 1 o 9 yanwáli 2005.

Wikipedia (lingála) na ɛntɛrnɛ́tɛ: http://ln.wikipedia.org Bazalí nkásá 1 195 ya lingála o Wikipedia.

Talá mpé:
Wikipedia (kiswahíli) na ɛntɛrnɛ́tɛ: http://sw.wikipedia.org Bazalí nkásá 15 741 ya kiswahíli o Wikipedia.
Wikipedia (falansé) na ɛntɛrnɛ́tɛ: http://fr.wikipedia.org Bazalí nkásá 899 065 ya falansé o Wikipedia.

jeudi 7 janvier 2010

Bientôt une armée sérieuse pour le Congo?

Depuis quelques temps, les Boyomais constatent la présence militaires des américains à Kisangani. Pour éviter encore plus de rumeurs, l’ambassade des USA à Kishasa a enfinenvoyé une petite délégation pour expliquer à la société civile la vraie motivation de la présence militaire américaine à Kisangani.

«Nous sommes en train de former un bataillon d’élite de près de 900 hommes pour l’armée congolaise. Cette formation durera 9 mois», a expliqué le conseiller de l’ambassade américain chargé des affaires publiques, Sardar, «Nous voudrions donc former des soldats congolais respectueux des droits humains et du droit international humanitaire».

En répondant aux questions de la société civile, Monsieur Sardar a fourni précisé:

  • Les USA se limitent à l’aspect formation
  • C’est le Congo qui assure la prise en charge de ses soldats en formation
  • L’intérêt des USA est de voir le Congo se doter d’une armée forte, républicaine et moderne
  • Le bataillon formé devra servir d’exemple lorsqu’il sera appelé à mener des opérations militaires sur le terrain pour déclencher des effets multiplicateurs sur le comportement de l’ensemble de l’armée congolaise.

Selon l'envoyé spécial de notre confrère Congoblog, les acteurs de la société civile ont appelé l’Etat congolais à mettre fin aux pratiques de détournement des soldes et des rations des militaires car, si la formation est importante, la prise en charge des militaires est aussi importante. En dépit de toutes les formations, l’homme armé affamé finit toujours par se payer en se servant de son outil de travail sur les civils.