jeudi 26 août 2010

La lèpre sévit derrière les montagnes

OKP/La lèpre sévit derrière les montagnes en Ituri. Dans les district d'Aru (frontière ougandaise) et de Bunia, le nombre des cas à triple comparé avec la même période l'année passé.

Le semestre passé, 64 cas furent comptés par le médecin coordonnateur du programme national de lutte contre la lèpre en Ituri. À la période correspondante de l’année passée, seule une vingtaine de cas avait été répertoriée.

Les endroits humides dont la forêt, constituent le foyer pour le bacille responsable de la lèpre. Ceci explique le taux élevé de contamination, notamment à Mambassa dont l’environnement est essentiellement forestier.

Les pygmées ne sont pas en reste parmi les victimes. La promiscuité en milieu forestier facilite la transmission. «On découvre de plus en plus des cas de lèpre chez les malades pygmées», affirmit le médecin.

Mais la lèpre est une maladie récurrente chez les pygmées, comme le confirme le coordonnateur du programme national de lutte contre la lèpre: «Parmi les malades pygmées, la maladie existait mais comme on arrivait pas à la détecter, ils restaient avec leur lèpre.» Le médecin conclut qu’il reste beaucoup de choses à faire, notamment des formations pour lutter contre la lèpre.

La lèpre - une maladie traitable
Bien que non mortelle, la lèpre expose à des invalidités sévères et des handicaps permanents si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement comporte plusieurs antibiotiques, afin d'éviter de sélectionner des souches résistantes du germe. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande depuis 1981 une polychimiothérapie (PCT) comprenant trois médicaments, car Mycobacterium leprae développe des résistances en cas de monothérapie
  • la dapsone (DDS)
  • la rifampicine (RMP)
  • enfin, la clofazimine (CLO)
Ces trois antibiotiques constituent le traitement de référence de l'OMS. Cette association médicamenteuse détruit l'agent pathogène et guérit le malade. La durée du traitement oscille entre 6 et 24 mois, selon la gravité de la maladie.

La lèpre en quelques chiffres
Selon l'Ordre de Malte, il y a plus de 700 nouveaux cas par jour; pas en Ituri, mais au monde.
2,5 millions de malades supplémentaires dépistés entre 2000 et 2005
249 007 mille nouveaux cas ont été dépistés (soit une baisse de 4 % comparé à 2007)

9$ = 6 mois de traitement pour guérir un enfant de la lèpre paucibacillaire
53$ = 1 an de traitement pour guérir un enfant de la lèpre multibacillaire
76$ = guérison d’un ulcère plantaire (soins, cicatrisation et chaussures adaptées)

Sources: Ordre de Malte, Okapi, FWM
Ilingi: Doktolo W. K. Jacyk

jeudi 19 août 2010

Mgr. Laurent Monsengwo, serait-il le futur Président du Congo

Homme d’Église et d’état congolais, Monseigneur Laurent Monsengwo est né sous la colonisation la plus cruelle d’Afrique. Mgr. Laurent Monsengwo a tout vu en ce qui concerne la lutte pour un état de droit au Congo. Du temps de la colonisation belge, il suffisait de parler pour se voir amputer la main. Ensuite vient le temps de la dictature de Mobutu où il suffisait de parler pour se voir priver de ses biens. Maintenant sous le temps de la tyrannie de la république de Kabila Kanambe, il suffit de parler et être tué.

Sa lutte pour transformer le Zaïre en une vraie démocratie qui respecte les droits des Congolais comme la France respecte les droits des Français, avait commencé en prenant le pouvoir à la tête de la conférence nationale souveraine. Mais cette tentative s’était soldée par un échec faute de mal connaître la médiocrité de la classe politique congolaise qu’il essayait d’aider et à cause de son ignorance personnelle concernant ses propres droits que lui confère la déclaration universelle des droits de l’homme pour se lancer dans la course du pouvoir politique. En effet, la religion et l’athéisme sont des convictions personnelles et ne peuvent pas constitués une raison pour être exclu du droit de se présenter aux élections présidentielles dans son pays.

Maintenant, l’homme de Dieu, Mgr. Mosengwo a atteint la maturité politique, théologique et diplomatique. Il est le premier Africain à obtenir le titre de docteur en sciences bibliques de l'Institut Biblique Pontifical à Rome. Il est devenu aujourd'hui une puissance intellectuelle indiscutable dans la République démocratique du Congo.

À la question de savoir si l’Église fait la politique, son site Internet répond: «Oui, mais à sa façon et de manière variée.»
  • Vodrait-il suivre l'exemple du pape Jean Paul II, l’homme qui a fait tomber le mur de Berlin et a béni les pays de l’Europe de l’Est avec la vraie démocratie qui respecte les droits de l’homme?

  • Ou bien choisira-t-il de fermer les yeux à la misère de son peuple et cacher son talent d’or comme le serviteur déclaré hypocrite par notre Seigneur Jésus-Christ dans la sainte Bible?
Pour l’instant, Mgr. Laurent Monsengwo est incontestablement le candidat virtuel à la présidence du Congo dont le peuple est exploité, terrorisé et écrasé par une fausse démocratie.

D’abord, sa nationalité n’est pas discutable, car il est 100 % Congolais et il montre bien sur son site la région de Bandundu dont il est issu. Enfin, cet homme de Dieu qui parle et écrit 14 langues et a le goût de conquérir des diplômes. Quel contrast avec le niveau d'éducation du chef d'état actuel ou celui des officiers à la tête de l'armée nationale.

par Esperence Monoko Polele

jeudi 12 août 2010

Sept cents personnes enlevées par les terroristes depuis 2009

AFP/Les terroristes ougandais de la soit-disant «Armée de résistance du Seigneur» (LRA) a enlevé près de 700 personnes, dont un tiers d'enfants, lors d'attaques au Congo et en Centrafrique voisins depuis février 2009, a rapporté aujourd'hui l'ONG Human Rights Watch (HRW).

Les terroristes ont «enlevé au cours des derniers 18 mois au moins 697 adultes et enfants dans le cadre d'une campagne, peu documentée, menée dans le district du Bas-Uélé et en Centrafrique voisine", affirme HRW dans un communiqué reçu par Itimbiri ya Sika.

«Près d'un tiers des personnes enlevées sont des enfants, dont beaucoup sont obligés de servir comme soldats ou sont utilisés comme esclaves sexuels par les combattants du groupe armé», a précisé l'organisation, au terme d'une enquête effectuée du 12 juillet au 11 août 2010 dans les deux pays.

HRW, qui dit avoir interrogé 520 civils «dont 90 anciennes victimes d'enlèvements», affirme en outre que «la LRA a tué brutalement les adultes et les enfants qui tentaient de s'échapper, marchaient trop lentement, ou étaient incapables de supporter les lourdes charges qu'ils étaient contraints de transporter».

Le mode opératoire des terroristes ougandais, similaire dans les deux pays, selon l'ONG de défense des droits de l'homme, consiste à attaquer «les villages tôt le matin ou bien en fin de journée, lorsque les habitants sont susceptibles de se trouver chez eux».

«Les combattants de la LRA s'emparent de leurs victimes et les attachent les unes aux autres par la taille, en créant ainsi de longues chaînes humaines. Les enlèvements sont généralement suivis de pillages de nourriture, de vêtements, du sel et autres effets», décrit HRW.

Fin mai, au cours de l'une de leurs dernières incursions en date dans le nord-est de la RDC, les combattants de la LRA ont «attaqué de nombreux villages à proximité d'Ango, la capitale territoriale, enlevant 23 personnes, dont 16 enfants», note HRW.

«Les enfants enlevés sont généralement séparés des adultes et gardés à proximité des commandants de la LRA. Ils sont rarement relâchés. Ils apprennent vite à obéir aux règles» du mouvement rebelle, souligne l'ONG.

Dirigée par Joseph Kony - qui est recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité - la LRA est considérée comme l'une des guérillas les plus brutales au monde.

Elle est entrée en activité en 1988 dans le nord de l'Ouganda, avant de s'étendre dans l'extrême nord-est de la province Orientale depuis une dizaine d'années, puis en 2008 en Centrafrique.

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Mais pourquoi ce terreur sans fin dans notre région? Si ces terroristes sont détruits, l’aide militaire financière et militaire gratuite des «Blancs» va s’arrêter. Par conséquent, nos dictateurs continuent à collaborer avec ces rebelles pour continuer à exterminer les Noirs afin que l’aide des Blancs ne tarisse jamais.

C’est le même piège qui est tendu aux Occidentaux par le Gouvernement pakistanais: s’il n’y a plus de Talibans, l’aide des Occidentaux s’arrêtera au profit de l’Inde. Dans cette logique cruelle, le Pakistan prétend combattre les talibans et en même temps soutient les talibans financièrement, militairement et en dévoilant l’intelligence des Américains. Et les Talibans profitant de toute cette trahison, résistent non pas à une seule armée mais à plusieurs armées occidentales les plus puissantes au monde!

Il semble que le président américain Obama a compris que le président congolais Joseph Kabila Kanambe, doit partir pour que le Congo, l’Afrique centrale et la région des Grands Lacs retrouvent la stabilité. L’assassinat du héros des droits humains, Floribert Chebeya a permis aux Occidentaux d’accepter la véracité des rapports graves publiés ces 6 dernières années par les organisations des défenses des droits de l’homme sur le régime tyrannique du Congo mis en place par les mêmes Occidentaux.

Chaque pays occidental est en train d’étudier comment rectifier le tir, car sous la peau de l’agneau se cachait un loup qui est en train de tout ravager au Congo: la démocratie, les droits de l’homme, la liberté des individus, le système judiciaire. La Voix de l ’Armérique l'a confirmé ce mardi: «L’armée congolaise de Joseph Kabila Kanambe demeure une vraie menace pour tous les Congolais.» Les deux Joseph (Koni et Kabila Kanambe) ont la même culture.

Commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli

Ilingi: Foto AFP, Pari; Carte: BBC, Londoni

jeudi 5 août 2010

Le second mandat de la présidence de Joseph Kabila Kanabe prend fin en 2011

Pourquoi notre civilisation laisse-t-elle des criminels à la tête des pays africains avec une poignée de soldats incultes et drogués, massacrer les civils et les défenseurs des droits de l’homme. Laissez de grands exterminateurs comme Kagame et Al Bashir circuler librement sur cette planète est une insulte sur toute une civilisation!

Le gouvernement du changement d’Obama avait lancé un terrible «tsunami» vers les présidents africains assis confortablement sur leur fauteuil dégustant la vie facile de se servir à volonté de l’argent de l’État, en disant à ses invités africains:
«Nous sommes à la recherche de dirigeants qui savent que le fait de donner plus de pouvoir aux citoyens est dans l'intérêt de tous. Certains d'entre vous deviendront un jour dirigeants de vos pays».

Ah bon, ainsi sont-ils donc à la recherche d’autres dirigeants ! Qui sont ces nouveaux dirigeants ? Et quels pays sont visés? C’est devenu un secret de polichinelle: après avoir fait l’histoire en Amérique, le président Obama aurait l’ambition de marquer l’histoire en Afrique.

Albert Mende, le Porte-parole du Gouvernement de la République «démocratique» du Congo très inquiet des propos de la Maison Blanche, vient de faire un appel à l’aide de la CIA américaine pour en finir avec les terroristes ougandais de la LRA dirigée par un fou dangereux du nom de Joseph Koni. Ces ougandais dont nous avons souvent dénoncé les crimes opèrent dans l’Ouganda, le Congo, le Soudan et la République centrafricaine. Ce rapprochement du Gouvernement congolais qui semble être un acte de simple mendicité, constitue pourtant un véritable plan stratégique pour piéger les États-Unis. Le régime de Kinshasa voudrait suivre la tactique des dictateurs de l’Ouganda et du Rwanda (Museveni et Kagame) qui se servaient de l’intelligence et de la puissance militaire des USA pour écraser leur peuple sous prétexte de mâter des rebelles terroristes établis au Congo.

Dans ce cas, il y a un cercle vicieux (le piège dans lequel sont tombés les Occidentaux): si ces rebelles sont détruits, l’aide militaire financière et militaire gratuite des «Blancs» va s’arrêter. Par conséquent, ces dictateurs continuent à collaborer avec ces rebelles pour continuer à exterminer les Noirs afin que l’aide des Blancs ne tarisse jamais. Tous les experts pensent que la meilleur solution pour le Congo est la démission immédiate du président de la république qui d’ailleurs n’a aucun droit légal de se présenter à l’élection présidentielle de Novembre 2011, parce qu’il a déjà atteint la limite de deux mandats imposée par la constitution.

Son premier mandat, il se l’était offert en s’autoproclamant «président de la République» il y a plus de 10 ans. Son second et dernier mandat, il l’avait volé par un résultat électoral douteux en 2006. Il ne faudrait surtout pas que Barack Obama tombe dans le piège que nous avons bien expliqué en collaborant avec Kabila Kanambe pour détruire la LRA car il est déjà en train de soutenir la LRA avec ses amis à la tête de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi et de la Tanzanie. Il suffit d’un vrai État de droit au Congo qui limite le pouvoir du chef de l’État et augment celui de la justice et des provinces pour que les Congolais deviennent capables de détruire tous ces rebelles étrangers qui circulent librement sur leur sol.

Commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli