jeudi 27 janvier 2011

Mwǎna ya Tatá - après dix ans toujours pas capable de bien gérer le pays de son père

Hier, cela fut exactement dix ans depuis que Monsieur Kabila prêtait serment devant la cour suprême de justice, comme président du Congo. Dix ans après, les avis sur sob bilan est partagé.

Au sein du parti politique du chef de l’état, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, le bilan est jugé positif, même si le Jean Mbuyu du PPRD affirme que "certaines choses" restent à faire.

Opposition: Bilan catastrophique
A l’opposition, le bilan est jugé catastrophique. Valentin Mubake, cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) rappelait hier sur les ondes de Radio Okapi l'incompétance du gouvernement Kabila. Sur le plan social par exemple, l’extrême pauvreté de la population ou l'énorme propogande pour des petits projects ridicules. La communcauté internationale qui ne connait pas le Congo et sa vaste taille, peut bien être trompé avec un "accords pour réhabiliter 154 kilomètres des routes dans 7 provinces" qui fait parti des "Cinq Sentiers". Mais rappelons que pendant le temps coloniale seul les Chemins de fer Vicinaux (devenu Chemins de fer des Uele entre temps) entretenait dans les Uele plus de 15 000 kilomètres de routes.

Un troisième cinquenat hors la loi
Il y a exactement dix ans, le 26 janvier 2001, M. Kabila prêtait serment sans être élu président. Trois ans après, en 2003, il était appelé à partager le pouvoir avec les belligérants, l’opposition non armée et la société civile. D’où la formule 1+4. En 2006, Kabila remportait les élections, grâce à une coalition avec le Parti lumumbiste unifié (PALU) et l’Union des démocrates mobutistes (UDEMO).

Selon la constition, un président congolais a droit à deux tours de cinq ans de présidence. Donc M. Kabila devrait prendre sa retraite d'ici la fin d'année. Mais au lieu de respecter la constitution, la loi de base de notre pays, voté par le peuple, Monsieur Kabila, une fois de plus, après la non-décentralisation du 15 mai 2010 et le non-respect de la volonté du peuple de deux tours éléctorales, viole l'état de droit en se présentant pour un troisième cinquenat.

Joseph "Mwǎna ya Tatá" Kabila c'est bien positionné pour une fraude éléctorle en novembre 2011: Jean-Pierre Bemba enfermé en Bélgique et un tribunale internationale qui traine pour trainer; le soutien de la LRA pour pouvoir la combattre de la manière incompétente; les 5 sentiers pour aveugler la population du pays; des opposants tués (Armand Tungulu, l'abbé Christian Bakulene de Kanyabayonga, Floribert Chebeya Bahizire, sa propre soeur Aimée Kabila Mulengela, et des centaines d'autres); et un parlament corrupte et acheté avec l'argent volé au pays.

par Dieudonné Lolémo Pilipíli

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