jeudi 2 juin 2011

Mbuta: Jésus nous envoye à reprendre notre mission; Dieu avec nous, jusqu’à la fin

Kasi bokozwa nguya, tango Molimo Mosántu akokitela bíno; mpé bokozala ba temwe na ngai na Yeruzalemi, na Yudea mobimba, na Samariya, mpé kino na suka ya mokili. Sima ya koloba makambo oyo, Yésu amemamakí na Likólo na tango bazalakí kotala ye; mpé lipata ezipakí ye na miso na bango.

Lokola bazalakí kaka kotala na likólo ndenge Yésu azalakí komata, na mbala moko bato mibale balatakí bilamba ya pembe batelemakí pembeni na bango mpé balobaki: Bato ya Galileya, mpo na nini botelemi awa mpé bozalí kotala na likólo? Yésu oyo amemami kati na bíno mpo na kokende na Likólo, akozonga kaka ndenge bomoni ye akeyi na Likólo. (Misála 1, 8-11)

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Comme il a été demandé par Jésus aux femmes, le matin de la résurrection, les disciples se rendent à la montagne de Galilée. La montagne est un endroit élevé qui symbolise un rapprochement du ciel où Dieu se manifeste d’une façon particulière, en même temps qu’un éloignement des préoccupations terrestres. On ne précise pas le nom de la montagne: c’est comme si Jésus voulait dire que, désormais, nous le retrouverons toujours en nous rapprochant de lui sur une «montagne» (que nous pouvons construire dans notre cœur) et qui nous isole des préoccupations quotidiennes.

Jésus est au rendez-vous. Il est remarquable que certains ont encore des doutes. La foi, c’est un don… ça suppose un abandon total pour accepter un événement comme celui de la Résurrection. Désormais on aura toujours du mal à reconnaître Jésus qui prendra le visage du pauvre, du malheureux, du rejeté… Ce n’est que par la foi qu’on pourra être assuré d’entrer en contact avec lui.

C’est comme si Jésus transmettait ses pouvoirs à ses disciples pour qu’ils puissent poursuivre son œuvre. Jésus commence par leur faire remarquer qu’il est le dépositaire (parce qu’il est Dieu) de tous les pouvoirs qui existent au ciel et sur la terre.

De cette montagne, Jésus envoie ses disciples convoquer l’Église, pour la réunir dans le Royaume depuis les quatre coins du monde. Personne n’est exclu de la parole et de cette participation à la vie de la famille divine : la communion dans le baptême avec le Père, le fils et le Saint Esprit.

Les disciples doivent se mettre en route («Allez donc...» Mt 28,19). Il faut évangéliser le monde entier. Le rite d’initiation, c’est le baptême… qui consiste à plonger les nouveaux disciples dans l’amour trinitaire. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit représentent l’amour qui doit animer les nouveaux chrétiens afin qu’ils puissent marcher sur les traces de Jésus.

Comme dans tout organisme, les nouveaux initiés doivent s’engager à observer des commandements (amour de Dieu et du prochain).

Aujourd’hui, comme les onze disciples sur la montagne, nous l’adorons et réaffirmons notre obéissance à son commandement missionnaire. Il semble absent, mais il est en réalité toujours présent parmi nous. Voici pourquoi il s’est fait homme, dans le sein de la Vierge Marie: pour être l’Emmanuel, Dieu avec nous, jusqu’à la fin du monde.

commentaire par sango Gilbert Mika, ssp

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