jeudi 26 janvier 2012

La vérité sur l'armement des rebelles à l'Est

TAZ/On se posait toujous la question: qui finance les rebelles? Est-ce que des hommes d'affaires, des forces obscures ou les Rwandais? Trois foix faut. Un rapport de l'ONU confirme: C'est l'ennemi n° 1 de l'opposition, M. Kabila et son armée FARDC qui livrent «plus que 95%» des armes aux rebelles. Ce rapport aurait pu être publié en octobre 2010, donc un mois avant les élections, sauf M. Kabila a réussi de retarder la publication.

Selon les estimations de l'ONU, le financement des rebelles FDLR au Kivu, environ 3000 hommes armés, se financent par une grande participation au commerce inter-congolais, en particulier dans les domaines des mines d'or dans le district de Lubero (NK). Il y a là de bonnes opportunités de gains dans l'approvisionnement des zones minières avec des produits de consommation tels que «l'alcool, les vêtements, la farine, les piles, des radios, des panneaux solaires, le savon.» Ces produits sont achetés en Ouganda, et vendu pour cinq fois le prix d'achat aux mineurs congolais.

Les épouses des officiers de l'armée impliquées
«Parce que les militaires des FDLR contrôlent les mines, ils profitent aussi des impôts de leurs concessionnaires et des garanties de sécurité», écrivent les experts. Les bénéfices sont tellement élevés que «la quasi-totalité de commandants» y sont impliqués. Un part fixe des bénéfices doivent être accordée à la direction des FDLR.

Ces rentrées de fonds sont particulièrement important pour les FDLR parce que la milice achète ses armes depuis des années des troupes gouvernementales congolaises. Mais pas seulement les armes parviennent des FARDC, mais aussi l'équipement et même des uniformes. Cette circonstance sont décrites par de nombreux témoins et aussi dans le procès en crimes de guerre contre les dirigeants des FDLR à Stuttgart (Alémani, Erópa). Les experts de l'ONU confirment que «plus de 95 pour cent» des armes et des munitions des FDLR sont donc directement de l'armée congolaise. Les épouses des officiers de l'armée qui vivent à Goma dans le Nord-Kivu, sont actives dans cette entreprise comme intermédiaires – même si leurs maris sont le moment donné impliqués dans des opérations de combat contre les rebelles.

Kabila verse 60 000 000 Fc à la FDLR
C'est à cause de cette implication de l'armée et d'autres détails embarrassants pour le gouvernement Kabila, que le rapport a été publié jusque maintenant, après les élections, bien que les experts de l'ONU l'ont déjà fini au milieu d'Octobre passé.

En plus, toujours selon les experts des Nations Unis, le gouvernement Kabila avait payé 60 000 000 Fc à un commandant des FDLR, le Major-Général Sylvestre Mudacumura, comme une incitation pour les négociations. Celui-ci a pris l'argent, mais n'est pas entré en négociations. Les rebelles ont également reçu de l'argent de l'Église du Christ au Congo, mais là, les détails manquent dans le rapport.

par Esperence Monoko Polele

jeudi 19 janvier 2012

Le Congo regrésse toujours
confirme un spécialiste allemand

Selon Radio Trottoir, le Congo est un pays qui ne se développe pas ou au moins pas assez. La réalité par contre est pire. Selon le Dr Martin Doevenspeck de l'Université de Bayreuth en Allemagne en Europe qui c'est spécialisé sur le commerce et le traffice autour de la frontière rwanda-congolaise, le Congo regrésse depuis la prise du pouvoir de M. Kabila. Entretien avec ce spécialiste qui montre aussi, que la situation n'est pas seulement pitoyable au Uele, mais aussi au Kivu.

Le 28 novembre 2011, il avait des élections et M. Kabila ce dit réélu. Comment ce sont passé ces élections?
Tous les témoins de ces éléctions sont d'accord sur le point qu'il avait de la fraude massive. Même Kabila l'a dû avouer. Par contre, les témoins du Carter Centre et de l'Église catholique suposent que même sans fraude massive, c'est probablement le président sortant qui aurait remporté les élections. Car il est aussi le plus calculable, les occidentaux n'étaient pas interessé de voir plus près.

M. Kabila est à la tête du pays depuis dix ans. Qu'est-ce qu'il a reçu depuis?
Il est difficile de répondre pour le premier cinquenat, car le Congo était en état de guerre jusqu'en 2003 et dans le gouvernement, il avait aussi des anciens rébelles. Le deuxième cinquenat, donc depuis 2006 quand Kabila était seul à gouverner, il y a un dégradation et und aggravation dans presque toutes les domaines: réseau routier, éléctricité, eaux, corruption, pour nommer que quatre sur beaucoup. En ville et région de Goma (KN), il avait laisser démanteler les routes, mais il ne sont pas regoudronnés depuis des années. De même la réforme du secteur de la sécurité si chère aux habitants des Uele et du Kivu a complètement échoué. Sur l'index du développement humain de l'ONU, le Congo est retombé à la 187 et dernière place.

N'y-a-t-il aucun point positiv?
Je pourrais nommer la croissance économique des dernières années de 5–6% par an. Sauf, ce n'est pas dû au gouvernement, mais à la hausse des prix des matières premières. Et il faut aussi dire, avec ces revenus du secteur minier et les crédits de la Chine, Kabila aurait pu faire beaucoup – mais il ne l'a pas fait. Si vous insistez sur un seul point positiv, on pourrait dire l'amélioration des rélations avec l'Uganda, l'Angola et le Rwanda. Entre les experts, nous ne sommes pas sûr, si le problème est M. Kabila, son entourage ou les deux.

Il ya deux ans, en janvier 2009, le Rwanda a arrêté Laurent Nkunda. On avait l'espoir, que ce pays voisin arrête aussi le soutien pour le CNDP qui a créé du Nord-Kivu un état quasiment indépendant et souvent mieux organisé que le reste du Congo. Qu'est-ce qu'est devenu le CNDP?
Le CNDP a gagné le champ de Kabila, la partie militaire est intégré dans l'armée avec beaucoup d'autonomie au Nord- et au Sud-Kivu. Le nouveau chef du CNDP, Bosco Ntaganda circule librement dans le Kivu, malgrès un mandat d'arrêt de la cour pénale internationale contre lui. De même Nkunda au Rwanda qui n'est pas livré au Congo.

En 2009 aussi, c'est le Congo, avec le fort appui du Rwanda, qui a lancé une oppération contre les FDLR, un succès?
À court terme oui, mais on a seulement repoussé les FDLR qui, depuis la fin de l'opération ont regagné 70% des terrains. Depuis, la violence contre la population cicile a clairement augmenté. Début janvier, les FDLR ont tué 45 personnes, leur reprochant d'avoir collaboré avec l'armée congolaise quasiment absente. Dans le Nord-Kivu, les FDLR sont les forces les plus fortes. Ni l'armée congolaise, ni la MONUC ne peuvent rien faire contre eux au plan militaire. Une solution doit être sur le plan politique.

La MONUC, qu'est-ce qu'elle a apporté au Congo?
Bon, elle a fait pas male de bonnes choses, mais pour vraiment faire son devoir, elle aurait besoin de dix fois plus de personnel. En plus, la MONUC est un outil pour gagner de l'argent pour les pays impliqués. L'Inde par exemple a fait régulièrement des survol de la région contrôlée par Nkunda, car là, les indemnité des risques étaient les plus élevées. Ils disaient – c'est cynique, mais vrai: «Sans Nkunda, pas de boulot.» La population à l'Est a, cela ne vous surprendra pas, plus aucune confinace dans la MONUC.

Même s'il ne manque pas des idées pour renouveller le Congo, selon vous, qu'est-ce qu'il faudrait?
Premièrement une vraiment nouvelle équipe. Les politiciens de haut rang actuels, au pouvoir et à l'opposition, ne servent premièrement aux besoins particuliers. Il faudrait des institutions de l'état qui fonctionnent et une solution fédérale, donc décentralisée, qui donne une certaine autonomie aux provinces. Ensuite, il faut une réforme complète du secteur de la sécurité et aussi combattre avec ferveur la corruption.

Le Dr Martin Doevenspeck a répondu aux questions d'Esperence Monoko Polele, qui n'était pas vraiment surpris des réponses, mais se sentait quand-même confirmé par ce regard de l'extérieur.
© Itimbiri ya Sika, Sika Sika SPRL, Aketi, Bas-Uele, PO.

Illustration: Consommation d'éléctricité par tête au Congo entre 1970 et 2010. Source: Banque mondiale.


Si vous aimez lire Itimbiri ya Sika, partagez cet amour avec vos amis! En dehors du Bas-Uele, vous pouvez vous abonner gratuitetement avec l'abonnement numérique flux RSS ou encore avec l'abonnement numérique livraison domicile par voie de courriel.

Les deux abonnements sont gratuit (hors taxe du Cyber Café). Pour s'inscrire, faites visiter vos amis notre site internet à l'adresse http://itimbiri-sika.blogspot.com. Si vous êtes inscrit, n'hésitez pas à faire suivre le courriel à qui vous voulez!

jeudi 12 janvier 2012

Kabila et les riches du monde:
Une main lave l'autre – au dos du peuple

Mines d'or au CongoM. Kabila qui dit récemment d'être confirmée dans une élection contestée comme président a fait avancer les cahrs dans la capitale au lieu dans l'Est et le Nord, où est la guerre. Peu avant les élections du 28 Novembre passé, le député britannique Eric Joyce découvert de graves démerites. Il a accusé Kabila qu'il s'est enrichi personnellement de la vente de mines et avait ainsi financé sa campagne électorale.

Les documents qu'a découvert Joyce en Grande-Bretagne, au Congo et aux îles Vierges britanniques viennent de plusieurs sources. Ils seront publié en même temps par la presse britannique et Itimbiri ya Sika au Congo. «Cette preuve démontre pour la première fois que les membres du Gouvernement congolais, y compris le président Joseph Kabila, ont vendu des actifs miniers à prix d'aubaine à divers sociétés écrans offshore», nous a dit le député Joyce a dit. Le député de Falkirk au Parlement écossais en Grande Bretagne a présidé la Commission sur les «Grands Lacs africains». Il avait rencontré Kabila depuis 2001 a plusieures reprises et il le connait personnellement, nous a confirmé Joyce au téléphone.

Plus que cinq billiard de Fc partis par le vent
Si les concessions pour l'exploitation des ressources minérales seraient vendu à la valeur du marché actuelle, a déclaré Joyce, le Congo aurait gagné 5 500 000 000 000 de francs (5 1/2 billiards de Fc) au lieu de 272 000 000 de francs fiscals. Cette somme enorme que M. Kabila a offert aux plus riches du monde comme Ivan Glasenberg ou Dan Gertler, c'est presque deux fois plus que les 3,1 milliards de dollars, que nous recevons chaque année en aide de l'étranger . Selon l'expert de renommé Jason Stearns, les calculs d'Éric Joyce devraient être juste. Joyce se dérange que son pays est pompe dans les quatre prochaines années environ un milliard de livres (monnaie anglaise) dans le fonds de développement au Congo, pendant qu'au même temps, certains politiciens corrompus vendent les les richesses du pays à des hommes d'affaires.

Le jeu que M. Kabila joue est simple: un invésitsseur louche comme Dan Gertler achête une mine de la Gécamine avec un rabais de 90%. L'argent est versé à M. Kabila personellement. Ainsi profitent les deux: Gertler a une mine à Mutanda pour 137 millions de dollar. Cela parait beaucoup, mais il faut savoir que la valeur est estimé à 1057 millions de dollar. Donc le bénéfice (ou le rabais) pour Gertler est de 920 milliards de francs, l'argent de poche de M. Kabila est de 137 milliards de francs, pendant que la Gécamines et avec elle le Congo est nous tous perderont pour la seule mine de Mutanda plus qu'un milliard de dollars ou un billiard de francs. Pour perturber, le financement se fait à travers de differentes sociétés écrans aux caraïbes. Affaire à suivre.

par Esperence Monoko Polele

Une partie de la liste des sociétés écrans de M. Gertler, compagnon de M. Glasenberg pour gaspiller le Congo à l'aide de M. Kabila.Image: Une partie de la liste des sociétés écrans de M. Gertler, compagnon de M. Glasenberg pour gaspiller le Congo à l'aide de M. Kabila. La liste complète est affiché à notre imprimerie.

Si vous aimez lire Itimbiri ya Sika, partagez cet amour avec vos amis! En dehors du Bas-Uele, vous pouvez vous abonner gratuitetement avec l'abonnement numérique flux RSS ou encore avec l'abonnement numérique livraison domicile par voie de courriel.

Les deux abonnements sont gratuit (hors taxe du Cyber Café). Pour s'inscrire, faites visiter vos amis notre site internet à l'adresse http://itimbiri-sika.blogspot.com. Si vous êtes inscrit, n'hésitez pas à faire suivre le courriel à qui vous voulez!

jeudi 5 janvier 2012

L'Église reconstruit le pays
— le bon exemple de Wamba

CDC/Des familles démunies et vulnérables des paroisses de Bafwasende, Lingondo et Legu sont en train d’être renforcées sur niveau technique, d'organisation et socio-économiques. Ce renforcement des capacités est mené de la Caritas du Diocèse de Wamba depuis mai 2011.

Le projet améliore les moyens d’existence de ces 750 familles, en raison de 250 par paroisse. Patrick Mwaku, chargé de projet, explique que les activités en cours sont l’organisation du métayage des semences, l’accompagnement en vue du fonctionnement des organisations de base et le suivi des activités champêtres sur terrain comme la récolte et les semailles. Le mauvais état de route Isiro-Wamba par contre a été sousestimé, selon Patrick Mwaku, le port parole de Carias. Mais à part de cela, le project qui dure encore cinq mois, avance bien. Ceci est encore plus dur, si on sait, que les repreneurs potentiels du Chemins de fer des Uele, rejetés par des fonctionaires kinois trop cupides, avaient prévu une ligne à voie étroite sur ce tronçon pour lier les mines au résau ferroviaire du Nord-Est et au port.

Solidarité catholique
Caritas Wamba utilise comme outil de vulgarisation sa revue «Avakubi». Mais pas seulement les 750 familles profitent de cet engagement de l'Église catholique dans la région de Wamba. Les résultats attendus sont aussi clairs: Chacune des familles produit au moins 200 kg de culture par trimestre. Il s’agit donc aussi de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire de toute la paroisse et à la réduction de la vulnérabilité nutritionnelle de la population. Les familles de ces paroisses sont regroupées au sein des trois organisations de base bien structurées, ce qui permet aussi de continuer après la fin du project.

Patrick Mwaku affirme que «nous puissions atteindre cet objectif spécifique et ces résultats.» Le Chargé de projet de Caritas a ajouté: «Nous voulons amener l’équipe de gestion dudit projet à revoir ses approches d’accompagnement des communautés de base.» Le projet est financé par les catholiques de l'Italie malgrès que ce pays Européen souffre d'un grave crise économique, à tra la Conférence Épiscopale Italienne. Selon les écolutions, après 66% du temps, déjà 75% des objectifs sont atteint.

par Joseph Kiala

ilingi: Caritas Wamba

Si vous aimez lire Itimbiri ya Sika, partagez cet amour avec vos amis! En dehors du Bas-Uele, vous pouvez vous abonner gratuitetement avec l'abonnement numérique flux RSS ou encore avec l'abonnement numérique livraison domicile par voie de courriel.

Les deux abonnements sont gratuit (hors taxe du Cyber Café). Pour s'inscrire, faites visiter vos amis notre site internet à l'adresse http://itimbiri-sika.blogspot.com. Si vous êtes inscrit, n'hésitez pas à faire suivre le courriel à qui vous voulez!