jeudi 22 novembre 2012

Kabila refuse le palabre et laisse piller Goma

Contrairement à l'armée
gouvernementale, les M23
n'ont pas pillé (cette fois)
Le monde entier tourne son regard vers le Nord-Kivu et tout le monde se pose la question: Mais qu'est-ce qui ce pass là? En fait, le gouvernement de M. Kabila fait une fois de plus preuve de son échec total: Pillage de la ville de Goma par l'armée gouvernementale, avant de se retirer pour laisser la capitale nordkivutienne à la merci des rebelles.

La ville de Goma fut mis sous le commandement du général Gabriel Amisi, ancien rébelle du RCD-Kigali. La population de Goma voyait cette nommination avec une certaine résérvation. Amisi et connu comme ancien allié de Laurent Nkunda Batware et à gagnö les rangs de l'armée en 2009. Si c'est vraiment le mécontentement des soldats suite à cette nomination qui explique les tirs essuyés contre le ministre de la défense Tambo Luba cette semain, comme rapporte une partie de la presse, n'est pas confirmé.

À l'approche des rébelles du M23, le générale Amisi à ordonné le retrait des forces de l'ordre jusqu'à Sake, environ 30 km à l’Ouest de Goma. Ceci peut avoir plusieurs raisons: Laisser la ville aux rébelles, avec lesquels le général sympathise? Éviter des combats en ville pour ainsi protégér la population (un grand geste du jamais vu au Congo)? D'autres soruces disent qu'Amisi aurait reçu la mission d’assurer l’occupation pacifique du Goma par le Rwanda? Nous ne le savons pas.

Par contre, c'est seulement la moitié des soldats qui ont obéit à l'ordre et protesté dans les rues de Goma. Comme si la population aurait besoin des soldats qui sillonent des avenues en protéstant et – en pillant. En effet: En quittant la ville, les forces gouvernementale ont pillé; contrairement aux rébelles du M23 qui sont entrés peu après à Goma.

Les étudiants de Kisangani ont incendié le bureau du parti kabiliste de cette ville. Même si la colère contre ce jeune homme qui ne dirige pas notre pays depuis onze ans déjà est bien compréhensible, ce genre d'actions déstrucitves ne fait pas avancer le pays. Au début de la misère, pas seulement au Nord-Kivu sont
  • le fils à papa Kabila qui ne tient pas ses promesse (ici ceux du 23 mars 2009 envers le CNDP)
  • la non-gouvernance de l'ensemble du pays
  • le manque de structures locales, c'est-à-dire la non-décentralisation
  • la non-volonté d'appliquer la décentralisation modèste, voté par le peuple avec la nouvelle constitution
  • un président grossier qui renonce à ses origines africains: renoncer aux négotations, au palabre; Joseph, qui t'a élevé?
Si quelqu'un me dit de couper une province qui est plus grande que la France (la nôtre) en quatre, sera la balkanisation et de créer des provincettes de trop petites taille, est simplement un menteur. Tous ces provinces (Ituri, Bas- et Haut-Uele, Tshopo) seraient plus grand que beaucoup de pays même comme la Bélgique, l'Autriche ou les Pays-Bas. Ces provinces seraient toujours plus grand comme le Burundi ou le Rwanda. Et si un président n'arrive même pas à gérer sa capitale, il faut laisser la population dans les zones éloignés de prendre les affaires locales en mains eux-même.

Commentaire par Esperence Monoko Polelele

Itimbiri ya Sika du 22 novembre 2012, © Sika Sika SPRL, Aketi (BU)

Pour obtenir chaque jeudi un article de notre journal par courriel, inscrivez-vous gratutitment sur http://itimbiri-sika.blogspot.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires en français et en lingála sont acceptés. Il doivent être signé. Avant la publication, ils sont lus par la rédaction.