jeudi 8 novembre 2012

Protection des écosystèmes

M. Kinzonzoli.
L’Association pour la promotion des initiatives locales en Afrique forestière (APILAF) est une organisation non gouvernementale de développement active dans notre Province depuis 21 ans. Ses membres s'engagent dans le domaine de l’agriculture, de l’environnement, des projets de recherche expérimentale et du développement communautaire.


Parmis les membres de cette association, on trouve toute sorte de gens qui vivent dans ou de la forêt: Pygmées, cultivateures hommes, femmes et même des enfants. Eux tous, il savent ceux que la forêt leur donne: Bois d’œuvre, bois de construction, bois d'énergie, champignons, légumes comme par exemple les jeunes feuilles de Marantaceae, des fruits sauvage, plantes médicinales, miel, vins traditionnels, gibiers, oiseaux, poissons, larves des Coléoptères, chenilles, termites, sauterelles, mollusques... Et si on en abuse pas aussi des champs de culture.

Faustin Kinzonzoli Tembo est le président de l'APILAF. Voici pourquoi il est active dans l'APILAF: «Ce qui m’a intéressé dans le code forestier, c’est surtout les idées autour des crédits agricoles. Si le paysan avait accès aux crédits, il pourrait beaucoup plus développer ses activités. Aussi, l’octroi de terrains est parfois un processus très long et difficile. Les mécanismes qui seront mis en place par le code peuvent faciliter les paysans à obtenir et à travailler sur un terrain qui leur appartient vraiment.»

La forêt nous approvisionnement en ressources alimentaires et énergétiques, elle nous produit de l'eau de bonne qualité. Elle est aussi un réservoir de la biodiversité et une source des médicaments. La purification de l’air se fait par la forêt et elle es habitat et lieu de refuge. À part de cela, la forêt nous rend encore d'autres services impayable: Briser les vents violents, protection  des cours d’eau, fertilité du sol, lieu d’initiation traditionnelle, lieu de repo… N'oublions pas la protection du sol contre l’érosion et les cordes pour les piège, l’arc des flèches et fabrication des filets de chasse.

Donc, il faut bien prendre soin de la forêt, qui est notre base de vie. Avec le changement climatique qui apporte par exemple la sécheresse et aussi la vente de la forêt à des entreprises internationales, la population local doit se réorganiser. L'APILAF a une grande expérience et peut initer et accompagner des communautés locales qui le désire: Apprendre comment vivre avec tous ces changements avec la forêt, dans la forêt et pour et de la forêt.
par Émile Mulotwa

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