jeudi 20 décembre 2012

Bobótola bato mbɔ́ngɔ te mpé bofunda bato na ndéngé ya lokutá te

Jean azongiselakí bangó na evanjile ya lomíngo gaudete : «Bobótola bato mbɔ́ngɔ te mpé bofunda bato na ndéngé ya lokutá te; kási botálela káka lifuti na bínó.» 

Ebelé ya bato batunaki yé: «Esengeli tosála níni?» Jean azongisakí: «Moto óyo azalí na kazáka míbalé, apesa móko na óyo azángí yangó. Moto óyo azalí na biloko ya kolía asála mpé ndéngé móko.» Bafútisi mpáko bayakí mpé mpó na kozwa libatisi; bongo batunaki Jean: «Motéyi, tosengélí kosála níni?» Azongiselakí bangó: «Tángo bofutisaka mpáko bobákisa mbɔ́ngɔ mosúsu te likoló ya óyo batíndaka! Basodá mpé batunaki yé: «Bongo biso, tosengélí kosála níni?» Jean azongiselakí bangó: «Bobótola bato mbɔ́ngɔ te mpé bofunda bato na ndéngé ya lokutá te; kási botálela káka lifuti na bínó.»

Bato bazalákí kozela na elikia monéne mpé bangó nyonso bazalákí komituna-tuna na nsé ya mitéma, soki Jean azalí Kristo. Jean azongiselakí bangó nyonso: «Ngai nazalí kobátisa bínó na mayi, kasi moto moko azali koya, aleki ngai na nguyá, mpé nazalí ya kokoka kutu te mpó na kofungola basinga ya ba sandale na yé. Yé moto akobátisa bínó na Molímó Mosántu mpé na moto.» Asimbí kiyungulu na maboko na yé, akopetola esika na yé óyo batutelaka mbuma; mpé akobomba ble na ebombelo na ye; kasi akotumba matíti na moto móko óyo ekúfaka te! Jean azalaki kolendisa bato mpé azalakí kotéya bangó Sango-Malámu na maloba mosúsu míngi. (Luka 3.10–18)

 

* ** *** ** *
Comme c’est fréquemment le cas au cours de l’Avent, saint Jean Baptiste est sous les feux de la rampe. Souvent, il est dépeint comme un prédicateur au caractère colérique, qui faisait peur aux gens pour les amener au repentir. C’est une caricature! Tout d’abord cette conception n’explique pas comment il a été capable d’attirer à lui des foules si nombreuses et de gagner tant de cœurs. Et ensuite, cette conception passe à côté de l’essentiel de son message qui est que le salut est tout proche, sur le point de se réaliser. C’est exactement à l’opposé d’un message prétendument noir, pessimiste, menaçant.
Mais le salut ne tombe pas du ciel comme la pluie: Ce sont les gens, nous tous, qui doivent changer notre comportement: N'exigez rien de plus. Pas de madeso mwa mwána. Ne faites ni violence, ni tort à personne. Le salut vient, quand nous nous tournons vers le Christ et nous changeons notre comportement. Sinon, Noël n'aura pas lieu cette année, mais la crise et la misère résteront jusqu'à la mort..
P. Martini o.p. 

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Cet article fut publié par Itimbiri ya Sika le jeudi, 20 décembre 2012 à Aketi, Bas-Uele.

jeudi 13 décembre 2012

Deux places gagné sur la liste de l'échec

Le Congo coule: nagez!
Le Congo avance sur la liste des états pourris, des états dits «en déliquescence». Un état en déliquescence ou état défaillant ou état failli ou état déstructuré ou état en échec est un état qui ne parvient pas à assurer ses missions essentielles, particulièrement le respect de l’état de droit. L'organisation non-gouvernementale Fondation pour la Paix a construit un indicateur, le «Failed State Index», au moyen de 13 indicateurs.

Et enfin une bonne nouvelle pour M. Kabila et le perroquet Lambert Mende: Le Congo
avance en 2012 de deux positions en deuzième position, et reste tout juste derrière la Somalie. Cette deuzième position – qui veut dire que le Congo est en ce qui concerne la vie sociale, l'économie et la politique le deuzième plus pire pays du monde – était déjà une fois occupé par le Congo en 2005 et en 2006. Après, notre pays a reculé en 7e position en 2007 – vous vous rappelez, les conditions de vie se sont tout petit peu amélioré. Tempi passati. Depuis, le Congo avance en marche arrière: 6e en 2008, 5e en 2009 et 2010, 4e en 2011 et maintenant pas 3e, mais déjà 2e.

Un État failli «est confronté à de sérieux problèmes qui compromettent sa cohérence et sa pérennité». D'autres indicateurs probants sont:

  • un gouvernement central si faible ou inefficace qu'il n'exerce qu'un contrôle marginal sur son territoire – nous voyons son absence en notre province aussi qu'au Kivu
  • la légitimité dudit gouvernement pour prendre certaines décisions est contestée – les éléctions falsifié d'il y a un an
  • l’absence de services publics essentiels – jamais vu depuis 1960
  • une corruption généralisée – merci au «père fondateur» qui l'a intraoduit: «si vous avez un poste, prenez un peu…»
  • la présence de réfugiés ou déplacement de populations – omniprésente dans le Uele
  • une crise économique – omniprésente dans le Uele
  • des relations conflictuelles avec les pays voisins - avez-vous dit Angola, Centrafrique, Rwanda, Uganda?
Une grande difficulté à affirmer ou pas l'existence de ce monopole se retrouve par exemple lorsque l'état soutient des milices locales. Ou lorsque l'inefficacité de l'administration, du système judiciaire, la présence d'une économie informelle étendue laisse douter de la capacité de l'état à s'imposer dans une compétition pour le pouvoir avec certains acteurs locaux. En principe, même dans un état en déliquescence certaines de ses fonctions pouvaient être assurées.

Si le Congo et l'avant-dernier, ne pensez pas que la fin de la souffrance est proche. En vie réligieuse, un nouveau roi nous est annoncé. Hérode de Kinshasa, méfie-toi – mais ce roi n'est pas de ce monde. Ce dernier temps, il avait des changements politiques, en Tunisie, en Égypte, en France. Ceci fut toujours le peuple qui avait agit. Ne courrez pas au port pour embarquer vers Kinshasa. Une rébéllion ne change rien.

Ce que nous pouvons changer, c'est notre village et notre territoire. Commonçons aujourd'hui:

  • moins de pression démographique: trois ou quatre enfants bien nourrit sont une meilleure assurance à l'âge qu'une dizaine mort de faim.
  • de la justice: écoutons les juges et soutenez-les. Dans le village, dans le territoire. Seulement une justice «officielle»/traditionelle est juste. L'arbitrage est toujours faux.
  • croissance économique: travaillons ensemble, pour faire avancer l'économie locale. Regroupons nous. En famille, en village, en territoire.
  • l'état légitime: adieu la corruption dans notre territoire. Plus de pillage. Transparence et respect.
  • service public: renforçons les services publics, tel école, garde villagoise, système de santé, transports. Tout ne fonctionne pas avec l'air. Chacun doit contribuer – ce qui n'ont rien donnent un petit rien-du-tout et mille rien-du-tout permettent de faire tourner modestement nos services public dans notre village et notre territoire.
Laisson le Congo couler. Laissons Kabila faillir. Laissons Mende débiter des âneries. Mais l'Uele resiste, car dans nos villages, il y a des hommes droit et juste. Il y a vous, votre voisin et vos amis. Votre communauté a besoin de votre honnêteté.

Commentaire par Esperence Monoko Polelele


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Cet article fut publié par Itimbiri ya Sika le jeudi, 13 décembre 2012 à Aketi, Bas-Uele.

jeudi 6 décembre 2012

Kabila fouetté deux jours avant St-Nicolas par MƆBILO

Le petit K. ne fut pas sage.
Du 1er au 4 décembre, Radio Okapi ne fut pas disponible dans le province de Kinshasa. Le signal de cette station de radiodiffusion neutre fut coupé par le gouvernement. 

La raison: Selon le ministre du mensonge publique, Lambert Mende, Radio Okapi n'avait pas soumis la grille de programme au ministre respectif. Cette raison est absolument ridicule, car le programme de Radio Okapi est connu depuis plus de dix ans et même disponible sur internet (bibliothèque virtuelle, consultable avec des machines éléctroniques disponible en zones urbaines). En plus, Radio Okapi est géré par la Fondation Hirondelle depuis plus de dix ans sans aucune plainte. Cette organisation est basé en Suisse, le pays le plus respectué du monde et havre de paix depuis plus de 160 ans.

Comment a rigolé le monde entier, quand mardi matin – Radio Okapi était toujours bloqué en capitale – une autre Radio, la fameuse BBC de Londres, avait annoncé une procédure similaire: Le Fonds monétaire internationale (Mɔsɔ́lɔ-mbɔ́ngɔ mwa bikólo bikólo, MƆBILO) a suspendu un crédit de 560 milliards de francs. La raison: M. Kabila et son entourage avaient oublié de publier des contrats miniers. C'est à dire: Contre les règles et contre la loi, le «gouvernement» Kabila a signé en cachette des contrats miniers. Comme des petits enfants qui font des bêtises et pensent que les parents ne remarqueront rien. Et une fois de plus, les organisations internationales ne se laissaient pas avoir par le petit Kabila qui veut bien être un grand président.

Mais cette fois, il sera punis: deux jours avant la fête de St-Nicolas, les occidentaux lui ont bien fouetté: Suspendre 560 milliards de francs, cela est fort, car l'argent du Fonds monétaire internationale couvre 30% du budget national. Donc maintenant, M. Kabila ne peut plus manger l'argent ou il ne peut plus payer ni les fonctionnaires et ni les militaires. Ceci à un moment ou l'opposition est déjà faché à cause des élections volé d'il y a un an et l'enlévement d'un politicien kinois pendant 100 jours – et au moment d'une rébéllion au Kivu, ceci pouvait être le suicide final.

commentaire par Dieudonné Lolémo Pilipíli


publié le jeudi, 6 décembre 2012 dans «Itimbiri ya Sika»
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