jeudi 31 janvier 2013

Aketi: Morts des chèvres

Déjà 800 chèvres mortes
(OKP) Une maladie inconnue décime les chèvres et les porcs dans le territoire. De plus en plus des cultivateurs désespérés voient mourir leur bétail. Depuis décembre, environ  huit-cent bêtes ont péri. Plus de détails par le vétérinaire Dr Jean Pierre Liyeye en page 2 dans le dossier agricole.

paru dans Itimbiri ya Sika du 31 janvier 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (OR)

jeudi 24 janvier 2013

Kímíá ya Mpɔndú affirme le rechauffement climatique. Sauvez-vous vous-même

Fais comme Wangari Muta Maathai
La saison encore plus chaude? Vous vous ne trempez pas. Ce n'est pas seulement le cas à Aketi, mais partout dans le territoire, même dans la province ou aussi en Europe ou au Canada. La raison: la rase de la forêt. De plus, des êtres humains coupent des arbres, de plus notre planète se rechauffe pour manque de l'ombre des arbres jusqu^à ce que nos enfants n'ont plus rien à manger, car c'est partout le désert. C'est se que le savant ont découvert et que viennet me confirmer les spécialistes de l'organisation non gouvernementale Kímíá ya Mpɔndú.

Le Congo, pays de grandes paroles, a déjà la solution, pendant que le reste du monde en cherche encore. Bref, le gouvernement auto-proclamé d'un certain M. Kabila lance un programme dont le nom et aussi long que le fleuve: «Projet de lutte contre le changement climatique - Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts». Parceque planter des arbres est tellement dificile, ce programme ne démarre que en 2014, mais au moins… Donc l'année prochaine M. Kabila veut reboiser 90 hectares de forêt dans le territoire d’Isangi. Visiblement, il n'a pas l'habitude des travaux assez courrants comme planter, c'est pourquoi il a besoin d'un coordonateur qui s'appelle Cyrille Adebu.


Cyrille Adebu cependant vient d'annoncer qu'il partira bientôt dans le territoire d’Isangi pour voir où le gouvernement pourrait planter un arbre qui fera tourner la terre dans l'autre direction. En plus, des ingénieurs agronomes de l’institut des facultés agronomiques à Yangambi planteront plus de cent quatre-vingt milles arbres de croissance rapide et d’arbres à chenilles dans cinq sites à Isangi d’ici à 2014.



Faites mieux que Kabila

Pour nous, c'est mieux de nous réferrer à Wangari Muta Maathai, la biologiste kényane et première femme africaine à recevoir le Nobel de la paix. Comment cela? En plantant des arbres. Elle a fondé le mouvement de la Ceinture verte en 1977. Elle commence par planter sept arbres le jour de la Terre, pour honorer les femmes qui dirigent l'environnementalisme kényan. Ce mouvement, soutenu par les kényanes à travers le pays, aura planté plus de trente millions d'arbres en 16 ans, pour prévenir l'érosion du sol. 

Encouragé par Wangari Muta Maathai, surtout des femmes, mais aussi des hommes et des enfants ont rebois des terres qui n'étaient plus utilisé par les cultivateurs, les pentes et le long des chemins. Si j'ose comparer, ce que ces petits gens au Kénia ont fait dans l'ensmble du pays, c'est 166 fois plus que ce que M. Kabila annonce pour un territoire. Pliez ce journal, levez-vous et plantez maintenant votre premier arbre contre l'érosion et contre le rechauffement du paysage. Si nous attendons MM. Adebu, Kabila et les ingénieurs agronomes, nous seront déjà tous morts.

Commentaire par Esperence Monoko Polelele

paru dans Itimbiri ya Sika du 24 janvier 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (OR)

jeudi 17 janvier 2013

Bondo acceuille tant bien que mal des réfugiés centrafricains

Au territoire de Bondo
(OKP) Des réfugiés centrafricains qui fuient la guerre dans leur pays arrivent depuis trois semaines au territoire de Bondo. Notre correspondant à Bondo affirme que ces réfugiés ne reçoivent aucune assistance officielle. Selon des sources proches de réfugiés, d'abord plus de quatre cent ménages sont arrivés, ce qui a été confirmé par la direction générale de migration de Bondo.

Ces familles centrafricaines viennent des villages de Dembia, Zemio, Damara, Bambari, Bangasu et Depressaka et sont arrivés en transportant leurs effets personnels à vélo ou sur la tête. Pour l'instant, ils se trouvent dans de divers villages au nord de la cité de Bondo. Pendant que aucune structure étatique s'occupé des réfugiés, certains ont été accueillis par les membres de leurs familles vivant au Congo. D’autres, par contre, montent des cases en  bois et feuilles d’arbres pour se mettre à l’abri des intempéries.

Evariste Mbooto, président de Bondo, affirme qu’il faut du temps pour organiser le retour de ces réfugiés malgré l’amélioration de la situation politique en Centrafrique, car la plupart des réfugiés sont traumatisés et ne veulent pas entendre d’un éventuel retour dans leur pays.
par Esperence Monoko Polelele

paru dans Itimbiri ya Sika du 17 janvier 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (OR)

jeudi 10 janvier 2013

L'Abbé Jean de Dieu Mokilipaso Binyolonga est mort

Abbé Jean de Dieu
Mokilipaso Binyolonga †
(DIN) C'est le samedi passé que la nouvelle du décès de l'Abbé Jean de Dieu Mokilipaso Binyolonga nous tombait dessus comme un coup de foudre au diocèse d'Isiro-Niangara. 

L'Abbé Jean de Dieu est né le 20 avril 1965, à Aba. Après les études à Rungu au Petit Séminaire Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et à Kinshasa, il a été ordnonné à Durba, le 9 août 1992 par Mgr Émile Aiti. Il était formateur à Propédeutique Bienheureuse Anuarite d'Isiro de 2005 à 2009, ensuite secrétaire-chancelier et et depuis 2011 directeur général de l'ISP Watsa jusqu'à son décès à l'âge de moins de 48 ans. Son départ laisse un vide partout où il marquait sa présence presbytérale dans la pastorale diocésaine.

paru dans Itimbiri ya Sika du 10 janvier 2013
© Sika Sika SPRL, Aketi (OR)

jeudi 3 janvier 2013

«Laissez-nous vivre!»

Fides/Provocation des laïcs catholiques de l'Est: Ils ont assez  de la violences inhumaines contre la population civile qui est simplement un crime. Crime qui interroge aussi l'Église, l'Église qui doit être phare d’espérance et porteuse de l’amour du Christ même dans une situation humainement désespérée. Maintenant, elle apporte une réponse à la violence qui touche les femmes autant que les enfants. Le Groupe Chrétien de Réflexion et d’Action a tenu une rencontre à Bukavu et écrit une lettre avec le titre:  «Laissez-nous vivre!».

«Les prédateurs ont volé Dieu à de trop nombreux enfants et femmes de ce pays pour qu’il soit encore possible de se taire». C'est provoquant, mais rien que la vérité qu'écrit le groupe laïque
Chrétien de Réflexion et d’Action. Les femmes sont les principales victimes des violences dans le nord et l'est. La violence dure depuis une quinzaine d'années. Les témoignages recueillis par le groupe sont bouleversants: femmes violées devant leurs maris et leurs enfants, tortures sexuelles, maris assassinés, filles enlevées pour servir d’esclaves sexuelles, saccage et destruction des habitations.

Le laïques en ont marre: «Les familles, les communautés, la culture, la vie sociale, tout est détruit par ces actes. Il s’agit d’un processus de déshumanisation qui broie tout jusqu’à la Création elle-même. Sans doute, les exécutants de ces crimes ne comprennent-ils pas qu’ils sont les premiers à être touchés par la déshumanisation qu’ils infligent aux autres. Certains d’entre eux ont, eux aussi, été victimes des violences de leur groupe armé et sont obligés d’agir de la sorte.» Le groupe souligne que l’Église locale doit accueillir les victimes – souvent culpabilisées par la communauté suite aux violences subies. En plus, elles doivent accroitre les efforts qui sont déjà faits dans le domaine sanitaire, psychologique, social et pastoral. Les laïques catholiques et protestantes du groupe proposent un certain nombre de suggestions afin d’aider les communautés locales à s’orienter à la lumière de la Parole et afin de continuer à offrir une lumière d’espérance également à ceux qui ont perdu tout espoir.

Itimbiri ya Sika, 3 janvier 2013.