jeudi 13 avril 2017

Seule une solution politique peut arrêter la violence au Congo

f.u. La mission onusienne dans notre pays sera réduite à l'initiative des États-Unis. Le changement intervient à un moment où le Congo est de nouveau au bord de la catastrophe.

Les organisations de défense des droits de l'homme ont mis en garde quant à eux  à l'avance du vote au Conseil de l'ONU contre les conséquences potentiellement désastreuses d'une réduction des troupes de la MONUSCO. Dans la situation de crise actuelle, le Conseil de sécurité doit veiller à ce que la MONUSCO pourrait protéger la population, écrit Amnesty International. Les réductions maintenant décidé viennent dans un moment où de nouveau la menace de la violence va dégénérer le Congo. Selon un rapport du Chef de la MONUSCO, Maman Sidikou, ont eu lieu ces derniers mois dans diverses régions du pays une accumulation d'actes de violence et de violations des droits de l'homme.

Affectés sont également des zones qui étaient relativement stables dans le passé. La situation est particulièrement préoccupant dans la région du Kasaï, dans le sud-ouest du pays où depuis l'été dernier flare toujours des conflits sanglants à nouveau. La semaine dernière, les corps de deux experts de l'ONU et leurs interprètes ont été trouvé là-bas. Ils voulaient enquêter sur les violations des droits de l'homme des milices militaires et régionales. Le risque de conflit a, cependant, augmenté dans les villes, selon Sidikou. Dans certains endroits, on a pu observer un nombre croissant de groupes d'autodéfense, qui sont généralement situés le long des lignes ethniques.


L'ONU a documenté entre 2015 et 2016 une augmentation de 30 pour cent des violations des droits de l'homme au Congo. 64 pour cent de ces crimes ont été commis par des acteurs étatiques, les forces de sécurité congolaises. Sidikou a aussi déclaré au Conseil de sécurité 480 exécutions extrajudiciaires l'année dernière, .

«Seule une solution politique peut arrêter la violence au Congo», a déclaré le chef de la MONUSCO. La MONUSCO devrait donc se concentrer principalement dans les prochains mois «pour créer un environnement qui peut être fait dans les élections pacifiques, justes et crédibles». Le Conseil de sécurité a suivi ces propos de Sidikou et défini la préparation des élections en plus de la protection de la population comme une priorité stratégique de la MONUSCO.

Le gouvernement rejette les critiques

L'ancien président Joseph Kabila, qui, selon la constitution devrait démissionner et qui tente actuellement par tous les moyens, continuer à retarder les élections en Novembre, devrait également être un peu heureux. Son refus d'être hors du pouvoir était, dans de nombreux endroits à l'origine des manifestations sanglantes qui continuent à ce jour. La fin de 2016 l'Eglise catholique a négocié un accord entre le président sortant et l'opposition. Après cette année seront enfin nécessaire des élections.

Depuis, Kabila refusa, comme convenu d'installer un gouvernement de transition avec l'opposition. Les négociations la semaine dernière ont été exposés. Les évêques catholiques se sont retirés. Ils ont rappelé l'absence d'une véritable volonté politique et l'incapacité des politiciens. Le peuple congolais devrai savoir: Dans plusieurs villes il y avait une grève lundi. L'opposition avait appelé à l'arrêt de travail en raison du manque de volonté de compromis M. Kabila.

Le gouvernement sortant ne pouvait pas accepter ces critiques de l'ONU. Le vice-président congolais et ministre des Affaires étrangères Leonard She Okitundu a déclaré au Conseil de sécurité, sur les violations des droits de l'homme par les forces de sécurité congolaises que c'étaient des cas individuels isolés. En outre, la crédibilité du rapport de l'ONU était de toute façon un problème parce qu'ils «sont souvent basées sur des faits.» (Mais un rapport devrait se baser sur quoi, si ne pas sur des faits?)

MONUSCO
La mission de maintien de la paix de l'ONU au Congo-Kinshasa a été lancé en 1999 et comprend actuellement environ 17 000 soldats de la paix. Près de la moitié des forces de l'ONU sont de provenance de l'Inde, du Pakistan ou du Bangladesh. Dans l'ensemble, les forces de sécurité et des experts de 58 pays sont impliqués dans l'opération. Le budget de la mission était dernière environ 1 200 000 000 francs par an. La MONUSCO est la plus grande des 16 missions de maintien de la paix des Nations Unies dans le monde entier.

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