jeudi 28 juin 2012

Une église courageuse et des élections manipulés

Le drapeau change
– le régime illégitime reste
Alors que les églises pentecôtistes dite «de réveil» se donnent non-politique, l'Église catholique est une force, qui se batte pour la vérité et la justice. Elle a critiqué la fraude électorale de M. Kabila en fin de l'année passé. La Conférence épiscopale met en question les résultats publiés. Encore plus clairement s'exprime l'organisation des religieux et des laïques. L'église a oganisaé la marche pacifique de du 16 février qui a été battu brutalement par la policie.

Le samedi 30 juin célèbre un régime qui sort de l'obscurité. Naissance, éducation en Tanzanie, début comme soldat dans l'armée rwandaise - chez M. Kabila, tout est sujet de controverse. Rien n'est clair. Même la relation avec Laurent-Désiré Kabila et le rôle du jeune dans l'assassinat de l'ancien.

A l'occasion du 30 juin, nous prenons un regard en arrière sur la fraude électorale qui s'élève à un coup d'état. Tout d'abord, le parlement a été soudoyé. Ensuite, le parlement soudoyé a modifié la constitution et aboli le second tour. Ainsi, M. Kabila aurait pu être élu avec une minorité de voix. Dans une prochaine étape, les membres de la Commission électorale nationale et de la Cour constitutionnelle ont été remplacés. Seulement des kabilistes pourrait encore y sièger. Ensuite fraude massives des listes électorales: noms des électeurs non-admissibles comme soldats, policiers, enfants et des morts y figurent par des milliers.

Pendant l'élection elle-même, la police et les militaires ont été envoyés dans les zones rurales, où des régions entières ont été empêchés de se rendre aux urnes. Puis les urnes ont été remplis avec des bulletins préparés. Armée et police ont empêché les observateurs et les membres de l'opposition à surveiller le dépouillement. Le jour après des avions sont venu avec 5 millions de bulletins de vote avec des voix fictives pour M. Kabila. Ainsi, les urnis ont été remplis.

Après l'élection, les scrutateurs et les observateurs électoraux locaux ont été interdit de donner les résultats localement connu. Néanmoins, les résultats ont été affichés. Et avec SMS ils ont été envoyés dans le monde entier. Ces résultats sont en complète contradiction avec les résultats officiels, bricolé par la commission électorale à Kinshasa. Après tout, c'est le jugement de l'Église catholique qui a particulier de poids. Parce que l'Église catholique avait plus de 30 000 observateurs qualifiés. Ce fut plus que tous les autres observateurs électoraux en commun. Et maintenant, qui est le verdict de l'Église?
  •  - Les évêques: «Nous constatons de lourdes et graves irrégularités dans le processus électoral.» Et encore: «Nous mettons les résultats publié en question.» 
  •  - Les prêtres, religieux et les laïcs katgolische à Kinshasa: «Les élections ont été massivement triché. Les élections ont été marquées par de graves irrégularités. Les résultats sont faux. Nous sommes confrontés à un pouvoir étatique qui est ilegitim et illégale.» L'Église de Kinshasa appelait à l'annulation des élections, le renvoie de la Commission électorale et appele les gens à la désobéissance civile. Les gouvernements des pays occidentaux et asiatiques assoifés de l'argent ou aau bout de la faillite (cela revient au même – l'envie d'optenir des richesses du Congo), cependant, ont reconnu le régime illégitime et illégal de M. Kabila.
Dans d'autres pays, l'Église lève aussi sa voix: En Pologne, l'Église a renversé le régime communiste. Le cardinal Tumi du Cameroun parle ouvertement contre la corruption et la fraude électorale. L'archevêque Desmond Tutu du Cape condamne la discrimination et les évêques du Burkina Faso ont déclaré que le président Compaoré devrait démissionner après 25 ans. Ce samedi 30 juin, il n'aura rien à fêter.

par Boniface Mabanza

jeudi 21 juin 2012

Analyse de la situation sociopolitique et ecclésiale du pays

La situation sociopolitique du pays reste préoccupante surtout après les élections de Novembre 2011. Après plusieurs contestations des résultats des élections présidentielles et législatives à cause de plusieurs irrégularités, fraudes et tricheries, l’Assemblée Nationale avec les nouveaux députés a commencé ses travaux, et M. Joseph Kabila, proclamé élu par la CÉNI et la Cours Suprême de Justice, est de fait président pour un mandat de 5 ans.

Confusion politique
Du point de vue politique, la situation reste donc confuse car depuis les élections il n’y a pas de gouvernement. M. Kabila a nommé un premier ministre intérimaire, dont on ne connait pas la mission. Le processus électoral semble suspendu, on ne sait donc pas quand se tiendront les élections provinciales, municipales et locales. Le pays se trouve donc dans une situation de crise politique. L’opposition du parti de Tshisedeki continue à être radicale, pendant que les autres opposants siègent dans l’assemblée et semblent avoir accepté la réalité des résultats des élections.

La terreur aux Ueles sous les yeux fermés de l'ONU
Du point de vue militaire et sécuritaire, les poches d’insécurité existent toujours dans les provinces orientales du pays (Nord et Sud-Kivu, Haut-Zaïre). Des groupes rebelles semblent resurgir et causent une montée d’insécurité, d’assassinat, de violation de droit de l’homme. La région de Dungu continue à être victime du terrorisme des LRA. Dernièrement, des casques bleus ont été déployés expressément pour traquer Kony avec le soutien logistique de l’armée américaine. L'armée congolaise n'est pas motivée, car elle est mal payée et aussi mal dirigée. Dans plusieurs coins du pays, les militaires sont devenus cause d’insécurités et de tracasseries.

Le peuple tracassé
Du point de vue socio-économique, la situation de la majorité des couches de la population demeure déplorable et même misérable. Même si le Président de la république a promis de s’occuper davantage du social, rien ne semble aller dans le sens de l’amélioration de la vie des gens. Au début de l’année, l’institution – mal préparée et sans information préalable de la base – de la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) a provoqué une flambée des prix des produits de première nécessité. Le gouvernement, n’étant pas encore nommé, ne se préoccupe pas de la vie de la population.

Du point de vue ecclésial, la prise de position du Cardinal Laurent Monsengwo sur les résultats des élections a été une cause des attaques contre l’Église. Et la Conférence Episcopale a émis une position contestant les irrégularités des élections, sans donner une position qui montre l’unanimité des évêques. L’Église de Kinshasa a tenté d’organiser une marche pour commémorer le 20ème anniversaire de la marche des chrétiens pour réclamer la réouverture de la conférence nationale souveraine en 1992, et aussi pour contester les résultats des élections publiées par la CÉNI, qui ont été jugés «non conforme à la vérité et à la justice» par le Cardinal Monsengo. Cette marche avait été interdite par les autorités de la province de Kinshasa et les chrétiens qui voulaient manifester à tout prix ont été violemment réprimés.


par le Conseil Provincial MCCJ

jeudi 14 juin 2012

Drôle de paix: 3000 déplaces

L'armée congolaise batte en retraite à Bafwasende.
OKP/Plus de 3000 déplacés du village Bigbolo en territoire de Bafwasende vivent dans des conditions très précaires dans le village de Bafwanduo, au point kilométrique 314 de la route d'Ituri. Ils ont fui les affrontements de mars, avril et mai derniers entre l'armée congolaise et des braconniers de la forêt de Badumbisa. 

Ces déplacés, majoritairement des femmes et des enfants, ont tout perdu pendant leur fuite. La Croix Rouge locale parle de six cents vingt cinq ménages qui ont fui Bigbolo en voyant les militaires battre en retraite devant ces braconniers lourdement armés.

 Certains ménages ont été reçus par des familles d’accueil, alors que d’autres se débrouillent à leur manière. Une première assistance composée biens autres qu’alimentaires a été distribuée à ce déplacés samedi dernier.

jeudi 7 juin 2012

Kisangani: Avec le retour des belges le retour du courant

La centrale hydro-électrique de la Tshopo
La centrale hydro-électrique de la Tshopo à Kisangani sera réhabilité d'ici six mois par la coopération technique belge (CTB). Cette information fut affirmé vendredi passé par Alain Nubourgh, responsable du projet. Ce sont donc les belges qui, après 50 ans de malgerence congo-zaïroise, reviennent pour réparer le héritage qu'ils nous avaient laissé. 

À savoir que pour l'instant, on ne parle que du 1er groupe de la centrale qui devrait être opérationnel entre fin 2012 et début 2013, cars les coûts de 17 000 000 000 de francs sont très élevés et le Royaume de Belgique au bout de la faillite suite à la crise en Europe.

 Selon Nubourgh, la réhabilitation de la centrale électrique permettra «à la population d’avoir une meilleure qualité de vie, mais également de développer des activités génératrices de revenus.» Le responsable du projet a appelé aux Boyomais à être bien consciente que «les inciviques qui détournent le courant ou volent les câbles, sont entrain de scier la branche sur laquelle ils sont assis.»

La centrale hydro‑électrique de la Tshopo, d'une puissance de 12.500 kW fut inaugurée en 1955 et une ligne aérienne à haute tension fut lancée au‑dessus du fleuve Congo pour desservir la rive gauche et alimenter les installations du chemin de fer.


par Esperence Monoko Polele



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